Honorables Députés et Sénateurs,

Monsieur le Représentant du Premier Ministre,

Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Corps diplomatiques,

Chers Partenaires nationaux et internationaux,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs, tout protocole observé,

La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), à travers Justice et Paix Congo, son organe technique sur des questions de Gouvernance, Droits humains et Démocratie, observe le déroulement du cycle électoral en cours depuis ses débuts. A cet effet, elle a publié onze (11) Rapports d’observation électorale, à savoir :

  • Deux rapports sur l’environnement préélectoral,
  • Un rapport sur l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs,
  • Quatre rapports sur l’enseignement des électeurs,
  • Un rapport sur la participation des femmes au processus électoral,
  • Un rapport sur la cartographie des juridictions qui ont mandat de gérer le contentieux électoral,
  • Un rapport sur l’opération de Réception et traitement des candidatures et le contentieux des candidatures, et
  • Un rapport intermédiaire sur les élections Présidentielle, Législatives et provinciales du 30 décembre 2018.

Aujourd’hui, alors que nous ouvrons l’atelier d’évaluation du processus électoral avec les partenaires SYMOCEL et AETA, la lecture de la synthèse du Rapport final pour la première partie du cycle électoral, allant de 2015 jusqu’à ce jour, vous sera donnée.

Honorables, Excellentes, Mesdames et Messieurs,

Les Missions d’Observation Electorale citoyennes travaillent de sorte à formuler des recommandations en temps réels ainsi qu’à l’issue des opérations d’un cycle électoral. En effet, le plaidoyer mené en temps réels leur permet d’obtenir des améliorations pendant le déroulement même des opérations électorales. Cette tâche a été conduite convenablement. Même si tout n’a pas été obtenu, il y a eu quelques recommandations qui ont été suivies par les parties prenantes. Par ailleurs, le plaidoyer qui sera conduit à l’issue de cet atelier d’évaluation va viser l’amélioration des opérations et de l’environnement électoraux pendant la suite du cycle électoral en cours (rappelez-vous que les élections urbaines, municipales et locales ne sont pas encore organisées) ainsi que des réformes, le cas échéant, pour le cycle électoral prochain.

Au regard de ce qui précède, il y a lieu de souligner ici l’importance que revêt ces assises pour l’avenir de notre cher pays, la RD Congo. En effet, Justice et Paix Congo, SYMOCEL et AETA ont suivi méticuleusement et de manière continue toutes les activités Préélectorales, électorales et postélectorales ; elles en ont produit des Rapports d’observation et ont conduit des plaidoyers en temps réels. Aujourd’hui, les parties prenantes de l’administration électorale attendent d’elles l’identification des problèmes majeurs qui ont entaché l’intégrité du processus électoral encore en cours ; ensuite des recommandations pertinentes y afférentes pour qu’un plaidoyer soit mené afin d’obtenir, si nécessaire, des réformes subséquentes et pertinentes.

Honorables, Excellentes, Mesdames et Messieurs,

Nous profitons de cette opportunité pour remercier tous les partenaires qui ont soutenu les activités menées par toutes les organisations de la Société civile dans le cadre du cycle électoral en cours ; particulièrement ceux qui ont appuyé AETA, SYMOCEL et Justice et Paix Congo/CENCO. Nous continuons à espérer que vous allez apporter cet appui pour les activités qui émaneront du rapport de cette évaluation du processus électoral.

C’est aussi le lieu de souligner la nécessité et l’urgence de la tenue des élections locales. En effet, comme il n’est secret pour personne, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’a pas convoqué l’électorat au mois de mars dernier comme prévu dans son calendrier pour l’organisation de ces scrutins du reste vitaux dans son calendrier pour démocratie à partir de la base. C’est une entorse grave à la démocratie ainsi qu’au processus de décentralisation étant donné les Maires, le Bourgmestres et les Chefs des Secteurs continueront à être nommés, les organes locaux seront toujours inexistants.

Abbé Donatien NSHOLE

Secrétaire Général de la CENCO